De ma fenêtre, j'aimerais voir la mer, l'océan, un infini de bleu changeant qui passe du vert au gris en fonction des saisons.
Je voudrais les vagues grosses et claquantes quand le temps est mauvais et la mer apaisée et lisse quand le calme revient.
J'aimerais les rochers et le sable, une descente escarpée vers une crique isolée.
Mais bon, en bon terre à terre, mon homme me rappelle alors que j'ai déjà bien du mal à repeindre mes fenêtres quand il le faudrait, que ma grille de jardin est en train de dépérir et que l'air marin accentuerait le phénomène...
Et puis il y aurait du sable partout dans tous les recoins de la maison.
Quand on est en vacances, c'est sympatoche, mais toute l'année, pas sûr.
Alors tant pis pour la mer.
En attendant (peut-être un jour quand je serai vieille), je regarde la fenêtre de mon bureau parisien, parfois grise et pluvieuse, parfois ensoleillée et tentante.
Qu'il est dur de travailler dans ces moments là, alors que St Germain des près m'appellent et qu'une petite visite à la librairie serait si sympathique.
Mais quand le temps est mauvais, mes deux fenêtres (!) me rappellent que j'ai bien de la chance d'avoir ce petit coin de bureau à moi rien qu'à moi pour m'y poser.
Mais la vue que je préfère, c'est celle de mon jardin où la tempête se déchaine aussi parfois.
Les arbres tanguent alors et je fais le tour en vérifiant que rien ne va s'envoler.
Les jours de calme et de beau temps, j'ouvre tout pour laisser ma maison respirer et je sens les odeurs de lilas, d'herbe fraichement coupée, de colza qui entrent dans ma maison (et parfois aussi de barbecue...).
Et depuis quelques semaines, lorsque la porte fenêtre est ouverte, je guette aussi une petite tête blonde qui apprend la nature, qui observe les arbres, les fleurs, les oiseaux.
Elle découvre le grand air, presque seule sur la terrasse.
Ce n'est pas la première année, c'est son troisième printemps, mais cette fois, elle peut le faire seule, comme une grande.
Elle cueille des pissenlits pour en faire des bouquets, elle assoit ses poupées sur les chaises et leur donne à manger, elle vit, elle saute, elle court.
Je crois que c'est ma vue préférée et que finalement, je n'en voudrais pas d'autres.
Je voudrais les vagues grosses et claquantes quand le temps est mauvais et la mer apaisée et lisse quand le calme revient.
J'aimerais les rochers et le sable, une descente escarpée vers une crique isolée.
Et puis il y aurait du sable partout dans tous les recoins de la maison.
Quand on est en vacances, c'est sympatoche, mais toute l'année, pas sûr.
Alors tant pis pour la mer.
En attendant (peut-être un jour quand je serai vieille), je regarde la fenêtre de mon bureau parisien, parfois grise et pluvieuse, parfois ensoleillée et tentante.
Qu'il est dur de travailler dans ces moments là, alors que St Germain des près m'appellent et qu'une petite visite à la librairie serait si sympathique.
Mais quand le temps est mauvais, mes deux fenêtres (!) me rappellent que j'ai bien de la chance d'avoir ce petit coin de bureau à moi rien qu'à moi pour m'y poser.
Mais la vue que je préfère, c'est celle de mon jardin où la tempête se déchaine aussi parfois.
Les arbres tanguent alors et je fais le tour en vérifiant que rien ne va s'envoler.
Les jours de calme et de beau temps, j'ouvre tout pour laisser ma maison respirer et je sens les odeurs de lilas, d'herbe fraichement coupée, de colza qui entrent dans ma maison (et parfois aussi de barbecue...).
Et depuis quelques semaines, lorsque la porte fenêtre est ouverte, je guette aussi une petite tête blonde qui apprend la nature, qui observe les arbres, les fleurs, les oiseaux.
Elle découvre le grand air, presque seule sur la terrasse.
Ce n'est pas la première année, c'est son troisième printemps, mais cette fois, elle peut le faire seule, comme une grande.
Elle cueille des pissenlits pour en faire des bouquets, elle assoit ses poupées sur les chaises et leur donne à manger, elle vit, elle saute, elle court.
Je crois que c'est ma vue préférée et que finalement, je n'en voudrais pas d'autres.
C'était le thème du jour chez Alice et Zaza :)
on a souvent tout ce qu'il nous faut en réalité ;)
RépondreSupprimerOui, il faut savoir regarder autour de soi ;^)
SupprimerJe n'aime pas trop regarder par ma fenêtre, ce n'est pas forcément joli la ville et les immeubles...c'est vraiment un fantasme pour moi de vivre à la mer ou près de la montagne...mais cela ne risque pas de se réaliser!
RépondreSupprimerIl y a des fantasmes qui sont beau parce qu'on sait qu'ils ne se réaliseront pas ou en tout cas pas maintenant. Mais sait-on jamais ;^)
Supprimerho la la c'est doux et c'est vrai que la nature, la vraie, c'est bien aussi :)
RépondreSupprimerMerci Alice :^)
Supprimer