Depuis quelques temps, on passe des journées difficiles à la maison.
On ne part pas en vacances cette année.
Ce n'est pas un vrai choix mais cela ne nous dérange pas.
Et puis j'ai plusieurs tâches à terminer pour le boulot et j'avais espéré pouvoir en faire une bonne partie pendant ces deux mois à la cool à la maison.
Mais finalement, le "cool" n'était qu'un rêve inaccessible.
Une petite fille qui a un peu plus de 2 ans bouge, ne fait plus la sieste parfois et peut se montrer très très pot de colle.
J'ai ce modèle à la maison, un modèle qui demande des câlins, qui veut toujours être sur les genoux, qui ne laissent pas une minute de libre.
Je me dis souvent que dans quelques années, je regretterai cette période et que j'ai tort de ne pas lui accorder tout mon temps.
Mais je vois justement ce temps filer, la rentrée approcher et ma liste de choses à faire ne descend pas.
Cela me stresse et je deviens hystérique.
Je lui crie dessus, je m'énerve, elle aussi, et elle réclame encore plus d'attention.
Ce matin, je me suis dit que ce n'était plus possible.
Je suis épuisée, je n'ai plus de voix et de toute façon, je n'avance pas plus.
J'ai donc décrété que nous allions passer une "journée sans conflit" !!
J'ai mis mon réveil plus tôt pour déjeuner tranquille et me réveiller complètement avant d'affronter ma tornade et puis quand elle s'est levée (plus tôt que d'habitude, elle a dû sentir que j'étais debout), on a fait plein de trucs.
On est allé au marché, on a rangé les courses en rentrant, on a fait à manger...
J'ai eu droit à une heure de tranquillité à l'heure de la sieste (un temps calme chez nous) et SANS bêtise !!
C'est exceptionnel !
Et puis elle m'a rejoint dans le bureau et a joué calmement sans me harceler en permanence !
Je ne sais pas si cela va pouvoir se reproduire dans les jours à venir, mais je suis nettement moins épuisée ce soir.
Je n'ai pas travaillé davantage, mais j'ai pu faire plein de petits trucs que je ne peux même pas faire d'habitude.
J'ai l'impression de souffler un peu.
Il faut se forcer, je ne vais pas vous mentir, ce n'est pas le comportement "naturel" dans notre système éducatif où on a tendance à plutôt forcer les enfants à obéir.
En soufflant fort à chaque fois qu'on a l'impression qu'on va s'énerver, ça peut aider (ou en changeant de pièce quand c'est trop dur), ou en relisant encore et encore des bouquins de psychologie positive, mais ça, ça ne marchait plus chez moi.
La possibilité de rester dehors dans le jardin est un avantage aussi, bien qu'aujourd'hui, on n'en ait pas eu besoin.
Mais dans tous les cas, ne pas être épuisé soi-même permet d'éviter l'escalade.
Demain, je vais essayer en plus de pouvoir travailler un petit peu, juste un petit peu.
Je ne sais pas où je vais le caser, mais si on reste calme, ça devrait pouvoir se faire.
Et en attendant, je vais aller préparer le terrain en rouvrant les fichiers qui m'attendent.
Je n'aurai plus qu'à m'y mettre demain matin avant une nouvelle journée sans conflit !!!
On ne part pas en vacances cette année.
Ce n'est pas un vrai choix mais cela ne nous dérange pas.
Et puis j'ai plusieurs tâches à terminer pour le boulot et j'avais espéré pouvoir en faire une bonne partie pendant ces deux mois à la cool à la maison.
Mais finalement, le "cool" n'était qu'un rêve inaccessible.
Une petite fille qui a un peu plus de 2 ans bouge, ne fait plus la sieste parfois et peut se montrer très très pot de colle.
J'ai ce modèle à la maison, un modèle qui demande des câlins, qui veut toujours être sur les genoux, qui ne laissent pas une minute de libre.
Je me dis souvent que dans quelques années, je regretterai cette période et que j'ai tort de ne pas lui accorder tout mon temps.
Mais je vois justement ce temps filer, la rentrée approcher et ma liste de choses à faire ne descend pas.
Cela me stresse et je deviens hystérique.
Je lui crie dessus, je m'énerve, elle aussi, et elle réclame encore plus d'attention.
Je suis épuisée, je n'ai plus de voix et de toute façon, je n'avance pas plus.
J'ai donc décrété que nous allions passer une "journée sans conflit" !!
J'ai mis mon réveil plus tôt pour déjeuner tranquille et me réveiller complètement avant d'affronter ma tornade et puis quand elle s'est levée (plus tôt que d'habitude, elle a dû sentir que j'étais debout), on a fait plein de trucs.
On est allé au marché, on a rangé les courses en rentrant, on a fait à manger...
J'ai eu droit à une heure de tranquillité à l'heure de la sieste (un temps calme chez nous) et SANS bêtise !!
C'est exceptionnel !
Et puis elle m'a rejoint dans le bureau et a joué calmement sans me harceler en permanence !
Je ne sais pas si cela va pouvoir se reproduire dans les jours à venir, mais je suis nettement moins épuisée ce soir.
Je n'ai pas travaillé davantage, mais j'ai pu faire plein de petits trucs que je ne peux même pas faire d'habitude.
J'ai l'impression de souffler un peu.
Il faut se forcer, je ne vais pas vous mentir, ce n'est pas le comportement "naturel" dans notre système éducatif où on a tendance à plutôt forcer les enfants à obéir.
En soufflant fort à chaque fois qu'on a l'impression qu'on va s'énerver, ça peut aider (ou en changeant de pièce quand c'est trop dur), ou en relisant encore et encore des bouquins de psychologie positive, mais ça, ça ne marchait plus chez moi.
La possibilité de rester dehors dans le jardin est un avantage aussi, bien qu'aujourd'hui, on n'en ait pas eu besoin.
Mais dans tous les cas, ne pas être épuisé soi-même permet d'éviter l'escalade.
Demain, je vais essayer en plus de pouvoir travailler un petit peu, juste un petit peu.
Je ne sais pas où je vais le caser, mais si on reste calme, ça devrait pouvoir se faire.
Et en attendant, je vais aller préparer le terrain en rouvrant les fichiers qui m'attendent.
Je n'aurai plus qu'à m'y mettre demain matin avant une nouvelle journée sans conflit !!!
quelle attitude pleine de sagesse, que cette "journée sans conflit" - tu as eu une idée de génie, bravo ! car à force de se fâcher, on y perd sa propre image, j'en sais quelque chose avec mes deux fils quand ils s'y mettaient - mais je peux déjà te confirmer que les enfants ne se souviennent pas vraiment de nos coups de gueule - en tout cas mes zanimos me disent maintenant en rigolant qu'ils ne se sentent pas vraiment traumatisés - s'ils le disent pour me faire plaisir, c'est toujours ça de pris, mais moi je m'en veux encore et toujours et ils ont 30 ans+ (en fait la traumatisée c'est moi)
RépondreSupprimerJe ne veux surtout pas te culpabiliser davantage Niki. On fait comme on peut et on essaie de faire de notre mieux, et c'est déjà pas mal ! Tu en avais conscience, tu as donc dû crier moins que si tu l'avais fait sans y penser ;^)
SupprimerDans mon boulot, j'enseigne l'éducation bienveillante, l'évaluation et la psychologie positive, le fonctionnement du cerveau (les écrits de Catherine Gueguen sont éclairants). Mais mon éducation ressort, je le sais. Et je vois ma fille qui reproduit mes comportements (toi, tu as eu des garçons il me semble, ils se sont peut-être plus inspirés de leur papa). Elle s'énerve plus, elle manque de patience quand je suis irascible. J'aimerais qu'elle ne soit pas soupe au lait comme moi, qu'elle sache faire les choses calmement et ne pas tout casser quand cela ne va pas dans son sens.
C'est une éducation de longue haleine.
Et puis surtout, quand je crie, elle se fige et se cache la figure, ou elle se met à pleurer et à hurler !! Je vois bien qu'elle n'est pas habituée (j'aurais peut-être dû crier plus souvent ;^) ) et j'ai vraiment l'impression de lui faire mal, c'est flippant (et ça calme direct). Cela correspond en tout cas parfaitement à ce que disent les spécialistes du cerveau :^/
Et ton commentaire m'incite à continuer aussi pour moi, pour être en accord avec moi même (mais j'ai bien d'autres trucs à me reprocher, on est toutes pareilles ;^) )
Ne t'inquiète pas on fait toutes comme on peut... Mais c'est vrai que bosser avec une gamine de 2 ans dans les pattes c'est un peu mission impossible (j'en sais qqch la mienne a 2 ans et demi!) Du coup je fais comme toi. J'essaye de me consacrer pleinement à elle pendant une grande partie de la journée puis je lui explique que là c'est un temps où elle doit s'occuper toute seule (j'ai de la chance elle adore lire) et que maman doit travailler... Et ça marche... à peu près!^^
RépondreSupprimerChez nous, ça marche... avec papa ;^)
SupprimerQuand c'est lui qui la garde (il travaille à la maison à temps plein), pas de problème, elle fait la sieste, est calme, lit des bouquins, joue seule. Mais quand c'est moi, c'est mission impossible ! Elle me sollicite sans cesse, veut toujours que je joue avec elle. Cet été, papa travaillait exceptionnellement à l'extérieur, mais tout va rentrer dans l'ordre avec la rentrée, je vais retourner en cours :^)
Excellente idée, la journée sans conflit...ces dernières semaines sont compliquées pour nous aussi, il entre dans la période du non de l'enfant et je suis fatiguée donc parfois moins patiente...et hélas, pour le moment pas de jardin pour le laisser se défouler!^^
RépondreSupprimerBon courage pour les jours à venir, j'espère que cela va marcher!
Ma minette ne disait jamais non jusqu'à ce que je m'énerve beaucoup après elle. C'est là qu'elle a commencé à s'imposer et à dire non pour tout (mais elle fait quand même ce que je lui demande après avoir dit non). Quand je suis plus calme, elle l'est aussi ! Du coup, depuis deux semaines, le climat est plus facile à la maison et elle ne s'oppose quasiment plus. Mais je m'attends à ce que cela revienne à la rentrée ;^)
SupprimerBravo à toi d'avoir trouvé une solution qui vous convienne à toutes les deux. Ce n'est pas toujours évident à chaud.
RépondreSupprimerCe n'est pas facile tous les jours et j'ai eu des rechutes ;^) mais on essaie de maintenir un climat apaisé ou on sort prendre l'air. On verra sur la durée et avec la rentrée comment cela évolue.
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