S'accepter.
Ce mot simple exprime pourtant une compétence tellement difficile à acquérir de nos jours.
Je ne vous referai pas ici l'habituel procès contre les Barbie trop minces, la pub qui nous assène des modèles inatteignables et Photoshop utilisé à outrance.
Mais quand même.
Pas facile de s'accepter quand on ne fait pas un 36.
Pour parler franchement, je n'ai jamais mis du 36.
Ado, j'étais grande et sportive. Donc 38 minimum obligatoire pour ne pas avoir des pantalons trop courts et je crois que très vite, j'ai mis du 40.
Et puis j'ai fait moins de sport, j'ai commencé une thèse qui me tenait longtemps assise à grignoter, j'ai eu un vrai boulot pas toujours facile, j'ai eu deux enfants...
Bref, le 40 n'est plus qu'un lointain souvenir que je ne retrouverai sans doute jamais.
Et alors ?
Comme beaucoup de femmes, j'avoue, je regrette cette période où j'étais fine et svelte.
Et puis souvent, je me demande pourquoi je le regrette.
Je n'en ai jamais vraiment profité, un peu complexée ou pas assez à l'aise.
Je connais aussi beaucoup de femmes qui ont perdu du poids passé 40 ans et qui ont la peau flasque, le visage tout ridé, plus de fesses ou plus de formes du tout.
Clairement, ce n'est pas à cela que j'aspire.
Et je n'ai pas envie de partir tous les matins faire une demi-heure de footing ou de m'inscrire dans une salle de sport.
Mon vélo d'appartement me regarde d'un œil morne en attendant que j'ai enfin fini ma rééducation du périnée !
Quand je travaille, je marche beaucoup, je monte les escaliers, je sillonne les rues de Paris.
Cela permet d'évacuer les bonbons et le chocolat cachés dans mon tiroir de bureau, mais pas plus.
En ce moment, en plus, j'allaite un bébé.
J'ai tout le temps faim, je dévore et je sais que je fais de la rétention d'eau pendant ces quelques mois.
Et j'ai évidemment une poitrine énorme qui ne rentre pas dans mes fringues habituelles.
Alors j'ai pris une décision.
Rien ne sert de se torturer inutilement.
J'ai acheté quelques tuniques pour cet été, et j'ai accepté d'acheter du 46 (pour les pantalons, j'ai pu tous les remettre 15 jours après avoir accouché ! Il y a du 44 et un ou deux 42 qui sont de moins en moins justes).
Je ne serai pas boudinée dans mes vêtements cette année.
Je ne regarderai pas mes tuniques en les laissant dans le placard parce que je ne veux pas mettre un truc tout serré (et donc, achat inutile).
Non, je vais les mettre le temps que cela durera, des années si cela dure des années, et tant pis, c'est la vie.
Si je suis totalement honnête avec moi-même, je sais que j'ai quelques kilos superflus.
Esthétiquement évidemment, mais surtout médicalement.
J'ai des varices (depuis mes 23 ans !!) et un genou capricieux qui, bien sûr, vont mieux quand il y a moins de poids à supporter.
J'essaie de manger un peu moins de chocolat, je profite de la saison pour passer du côté des fruits et des légumes, et oui, je vais dépoussiérer mon vélo d'appartement !
Mais ce n'est pas un objectif obsédant et je trouve cela tellement dommage de se priver de bonnes choses pour atteindre un idéal culturel.
Et j'avoue, cet allaitement, contrairement au précédent, me fait tout doucement perdre du poids, ce qui m'aide peut-être à m'accepter (mais c'est très très lent et je n'ai pas récupéré mes abdos qui n'étaient pas hyper performants déjà avant).
Alors voilà.
Je suis moi, je suis comme ça, je mets du 44 et du 46 et pour le moment, ça me va.
Je vais à la plage, à la piscine, et celui qui n'est pas content peut passer son chemin.
Ce mot simple exprime pourtant une compétence tellement difficile à acquérir de nos jours.
Je ne vous referai pas ici l'habituel procès contre les Barbie trop minces, la pub qui nous assène des modèles inatteignables et Photoshop utilisé à outrance.
Mais quand même.
Pas facile de s'accepter quand on ne fait pas un 36.
Pour parler franchement, je n'ai jamais mis du 36.
Ado, j'étais grande et sportive. Donc 38 minimum obligatoire pour ne pas avoir des pantalons trop courts et je crois que très vite, j'ai mis du 40.
Et puis j'ai fait moins de sport, j'ai commencé une thèse qui me tenait longtemps assise à grignoter, j'ai eu un vrai boulot pas toujours facile, j'ai eu deux enfants...
Bref, le 40 n'est plus qu'un lointain souvenir que je ne retrouverai sans doute jamais.
Et alors ?
Comme beaucoup de femmes, j'avoue, je regrette cette période où j'étais fine et svelte.
Et puis souvent, je me demande pourquoi je le regrette.
Je n'en ai jamais vraiment profité, un peu complexée ou pas assez à l'aise.
Je connais aussi beaucoup de femmes qui ont perdu du poids passé 40 ans et qui ont la peau flasque, le visage tout ridé, plus de fesses ou plus de formes du tout.
Clairement, ce n'est pas à cela que j'aspire.
Et je n'ai pas envie de partir tous les matins faire une demi-heure de footing ou de m'inscrire dans une salle de sport.
Mon vélo d'appartement me regarde d'un œil morne en attendant que j'ai enfin fini ma rééducation du périnée !
Quand je travaille, je marche beaucoup, je monte les escaliers, je sillonne les rues de Paris.
Cela permet d'évacuer les bonbons et le chocolat cachés dans mon tiroir de bureau, mais pas plus.
En ce moment, en plus, j'allaite un bébé.
J'ai tout le temps faim, je dévore et je sais que je fais de la rétention d'eau pendant ces quelques mois.
Et j'ai évidemment une poitrine énorme qui ne rentre pas dans mes fringues habituelles.
Alors j'ai pris une décision.
Rien ne sert de se torturer inutilement.
J'ai acheté quelques tuniques pour cet été, et j'ai accepté d'acheter du 46 (pour les pantalons, j'ai pu tous les remettre 15 jours après avoir accouché ! Il y a du 44 et un ou deux 42 qui sont de moins en moins justes).
Je ne serai pas boudinée dans mes vêtements cette année.
Je ne regarderai pas mes tuniques en les laissant dans le placard parce que je ne veux pas mettre un truc tout serré (et donc, achat inutile).
Non, je vais les mettre le temps que cela durera, des années si cela dure des années, et tant pis, c'est la vie.
Si je suis totalement honnête avec moi-même, je sais que j'ai quelques kilos superflus.
Esthétiquement évidemment, mais surtout médicalement.
J'ai des varices (depuis mes 23 ans !!) et un genou capricieux qui, bien sûr, vont mieux quand il y a moins de poids à supporter.
J'essaie de manger un peu moins de chocolat, je profite de la saison pour passer du côté des fruits et des légumes, et oui, je vais dépoussiérer mon vélo d'appartement !
Mais ce n'est pas un objectif obsédant et je trouve cela tellement dommage de se priver de bonnes choses pour atteindre un idéal culturel.
Et j'avoue, cet allaitement, contrairement au précédent, me fait tout doucement perdre du poids, ce qui m'aide peut-être à m'accepter (mais c'est très très lent et je n'ai pas récupéré mes abdos qui n'étaient pas hyper performants déjà avant).
Alors voilà.
Je suis moi, je suis comme ça, je mets du 44 et du 46 et pour le moment, ça me va.
Je vais à la plage, à la piscine, et celui qui n'est pas content peut passer son chemin.
Et tu as bien raison. De toute manière, tant que tu allaiteras, tu auras une faim de dingue et tu continueras à faire de la rétention d'eau (en tout cas, cela a été le cas pour moi les deux fois). Chaque chose en son temps, le vélo ne va pas s'envoler.
RépondreSupprimerJe fais moins de rétention que pour le premier allaitement, c'est déjà ça ;^) Pour le reste, on verra bien, de toutes façons, c'est comme ça et puis c'est bien !
SupprimerPareil ici, j'assume. De toute façon à mon poids j'attire les regards quoi que je fasse.Alors autant faire ce que je veux ! Et j'aime particulièrement la tête des gens quand je monte en courant les escaliers du métro sans être essoufflée XD
RépondreSupprimerOui, c'est clair qu'on peut quand même être en forme, ce n'est pas incompatible :^) Et c'est vrai que les gens ont souvent plein d'idées préconçues alors que les femmes très minces, finalement, ça ne court pas les rues, seulement les magazines ;^D
SupprimerLe rapport au poids, c'est bien compliqué... Ma trajectoire en la matière ressemble assez à la tienne (mais je n'avais jamais pensé au rôle des années de thèse dans la prise de poids!). Je ne fais pas de sport, sauf un peu de marche rapide, mais j'hésite quant au vélo d'appartement. Es-tu satisfaite du tien?
RépondreSupprimerClairement, chez moi, il y a eu au moins 6 ou 7 kg pris pendant la thèse, un par an quoi X^D et ce sera sans doute les plus difficiles à faire partir (peut-être qu'ils ne partiront jamais d'ailleurs) mais je faisais pas mal de sport avant alors cela a pu accentuer le phénomène. Ceux pris pendant ma première grossesse s'en vont tout doucement, je les laisse partir ;^)
SupprimerJe me reconnais dans ce que tu décris ! Et il y a peu de temps, en plus du poids qui ne diminue pas, j’ai dû apprendre à accepter les aleas de mon âge et de la premenopause ! Je n’y avais jamais réfléchi mais mon corps m’a rappelé qu’il était temps ;) J’ai, comme toi, accepté de passer au 44 et ai même trouvé de joles fringues. Puis je me suis reprise en main tout doucement, sophro, qi-gong, marche. En marchant j’ai gagné en tonicité mais surtout en bonne humeur! Chaque jour devient un plaisir de s’alimenter autrement et de se faire plaisir. Et puis bizarrement la dernière robe achetée était un 42. Et voilà je sais bien que désormais ce sera le yoyo, qu’importe, je ne porte plus mon poids ! :) Bon courage à toi et profite bien de ces merveilleux moments avec ton choupinou
RépondreSupprimerPas de ménopause chez moi pour le moment, mais je comprends bien ce que tu peux ressentir parce que l'an dernier, j'ai entendu beaucoup de médecins me dirent que je vieillissais ! J'ai trouvé du yoga pour l'an prochain, on verra si cela a un petit effet, mais sinon ce n'est pas grave. Et j'aime beaucoup ton expression, je vais tâcher de ne plus porter mon poids moi non plus ;^)
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