Quand on est prof, les vacances, ce ne sont jamais de vraies vacances.
Le commun des mortels peut penser qu'on y est tout le temps, en vacances, et qu'on n'a pas à se plaindre (non mais oh).
Mais en réalité, les "vacances" servent souvent à préparer les cours à venir.
Pour un prof, il y a toujours une petite culpabilité à profiter des vacances.
On aurait pu préparer plein de séquences, lire les livres du programme, étudier les nouveaux manuels, potasser un ou deux bouquins de didactique.
Ce moment où, justement, on a "du temps", où on n'a pas à se presser pour préparer le cours du lendemain en vitesse, corriger 40 copies et penser aux photocopies de la semaine suivante.
Et puis on a deux mois de vacances !
Bien plus que les autres, on nous le fait bien sentir socialement.
Il faut donc les remplir sous peine d'être un indigne citoyen qui profite du système, un être abject et fainéant entretenu par ceux qui payent leurs impôts... 😆
Et quand on est prof à l'université, c'est encore pire vu que les étudiants rédigent leur mémoire pendant l'été !
Comment ne pas leur répondre quand ils sont désemparés face à leur écran ?
Sans compter le travail de recherche qu'on n'a pas le temps de faire dans l'année et qu'il faut bien avancer quand même.
Et un prof de fac, ça ne fait pas beaucoup d'heures hein, alors si en plus ils prennent des vacances... 😏
Cette année, malgré toute cette culpabilité 😅, je me suis octroyée quelques semaines sans penser au travail, sans livre à lire, sans mail, sans copie, sans cours à préparer.
Je savais que j'en avais physiquement besoin pour repartir du bon pied.
Cette période devait durer 5 semaines, mais Parcours sup m'en a mangé une.
Du coup, je vais reprendre doucement, tout doucement mais j'ai remarqué que le 15 août fonctionnait chez moi comme une barrière psychologique.
Avant qu'il ne soit passé, je n'ai pas le courage de me mettre devant mon ordinateur.
D'ailleurs, il y a eu très peu de billet par ici, il y a plus de 30 mails en attente dans ma boite et une pile de papiers divers sur mon bureau.
Mais le 15 août passé, c'est la fin des vacances qui se profile, la fin de l'été et des chaudes journées (qui sont bien loin en Normandie où la pluie ne s'arrête plus).
Je rouvre donc tout ça piano piano et je m'y remets (tout en ayant les quelques jours de vacances qui nous attendent à la fin du mois en ligne de mire...).
Et pour vous ça marche comment ?
Vous déconnectez complètement ?
Le 15 août est-il le signal de la fin des vacances ?
Le commun des mortels peut penser qu'on y est tout le temps, en vacances, et qu'on n'a pas à se plaindre (non mais oh).
Mais en réalité, les "vacances" servent souvent à préparer les cours à venir.
Pour un prof, il y a toujours une petite culpabilité à profiter des vacances.
On aurait pu préparer plein de séquences, lire les livres du programme, étudier les nouveaux manuels, potasser un ou deux bouquins de didactique.
Ce moment où, justement, on a "du temps", où on n'a pas à se presser pour préparer le cours du lendemain en vitesse, corriger 40 copies et penser aux photocopies de la semaine suivante.
Et puis on a deux mois de vacances !
Bien plus que les autres, on nous le fait bien sentir socialement.
Il faut donc les remplir sous peine d'être un indigne citoyen qui profite du système, un être abject et fainéant entretenu par ceux qui payent leurs impôts... 😆
Comment ne pas leur répondre quand ils sont désemparés face à leur écran ?
Sans compter le travail de recherche qu'on n'a pas le temps de faire dans l'année et qu'il faut bien avancer quand même.
Et un prof de fac, ça ne fait pas beaucoup d'heures hein, alors si en plus ils prennent des vacances... 😏
Cette année, malgré toute cette culpabilité 😅, je me suis octroyée quelques semaines sans penser au travail, sans livre à lire, sans mail, sans copie, sans cours à préparer.
Je savais que j'en avais physiquement besoin pour repartir du bon pied.
Cette période devait durer 5 semaines, mais Parcours sup m'en a mangé une.
Du coup, je vais reprendre doucement, tout doucement mais j'ai remarqué que le 15 août fonctionnait chez moi comme une barrière psychologique.
Avant qu'il ne soit passé, je n'ai pas le courage de me mettre devant mon ordinateur.
D'ailleurs, il y a eu très peu de billet par ici, il y a plus de 30 mails en attente dans ma boite et une pile de papiers divers sur mon bureau.
Mais le 15 août passé, c'est la fin des vacances qui se profile, la fin de l'été et des chaudes journées (qui sont bien loin en Normandie où la pluie ne s'arrête plus).
Je rouvre donc tout ça piano piano et je m'y remets (tout en ayant les quelques jours de vacances qui nous attendent à la fin du mois en ligne de mire...).
Et pour vous ça marche comment ?
Vous déconnectez complètement ?
Le 15 août est-il le signal de la fin des vacances ?
Je suis totalement en accord avec ce que tu dis. J'ai du mal à déconnecter, je le fais généralement en juillet parce que de toute façon je ne suis plus bonne à rien et la perspective de créer une séquence me donne des hauts le cœur. Par contre je culpabilise, je balise, je cauchemarde, j'ai l'impression que je ne serai jamais prête, donc à un moment j'ai le déclic et je m'y mets. Depuis début août je m'y suis mise et ça commence à prendre forme. J'essaie toujours de faire la 1ère séquence pour chacune de mes classes, ce qui me permet de préparer la 2e en septembe.
RépondreSupprimerJe t'avoue que je suis épuisée en cette fin de mois d'août et j'ai cette impression que je ne vais pas y arriver, que je vais faire de la m---e. Le mois de juillet a été mangé par l'administratif et il faut absolument que je me préserve l'an prochain. Mais bon, je vais y aller quand même ;^)
SupprimerAlors, moi aussi je suis prof (en collège... certes c'est pas la fac, la charge de travail n'est pas la même) et je revendique haut et fort mes deux mois de vacances (et mes autres semaines). Et pour tout te dire j'emm*!#* gaiement tout ceux qui oseraient me dire qu'en tant que prof je ne fous rien, parce que je sais très bien que ce n'est pas vrai. D'ailleurs c'est simple, quand tu leur dis à tous ces envieux que l'education nationale recrute et qu'ils n'ont qu'à passer le concours, t'en as plein qui debinent ! Non, moi je profite sans complexe de mes vacances et ma barrière psychologique, c'est le 31 août au soir.
RépondreSupprimerComme tu as raison !! Les vacances sont les vacances et on devrait tous faire comme toi. Je n'y arrive pas mais l'an prochain, je vais tâcher de progresser encore et d'aller au-delà des 3 semaines de cette année !
SupprimerAlors pour moi, cette année, c'est un peu le contraire. J'ai préparé plus de cours que je n'en ai jamais préparés en un été (l'arrivée des nouveaux programmes a correspondu à un besoin de changement) et là, je suis en train de finir de choisir comment je débuterai l'année avec chaque classe pour pouvoir tout poser dans un coin ce soir et ne plus ressortir quoique ce soit lié aux cours avant le 29 au soir. Je sens que si je veux reprendre avec toute ma motivation, il faut que je coupe maintenant.
RépondreSupprimerJe crois qu'il faut couper quand même sinon on a l'impression d'un éternel ruban qui file sans aucune pause. Mais c'est bien si tu as trouvé cette motivation ! Tu dois être à fond pour la rentrée et c'est mieux de le prendre comme ça, la réforme nous est imposée de toute façon.
SupprimerQue je te comprends !! mais cet été, j'ai testé la déconnexion absolue car l'année dernière a été très lourde psychologiquement : j'ai pensé à moi, à nous et puis basta ! je reprends le collier lundi prochain, pas avant :-) (mais ça ne me ressemble pas ^_^). Bises!
RépondreSupprimerJ'ai pu vérifier que sans une vraie coupure, je ne fais pas du bon travail de toute façon. Et puis avec les deux petits dans les jambes, c'est mission impossible, il faut être réaliste X^D
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