L'été s'en va, la rentrée approche avec son lot de poids divers et variés sur les épaules.
Ce temps suspendu, cette parenthèse dans la folie du monde, ce moment où il est permis de moins courir s'achève une fois encore.
Ce cycle perpétuel n'en est pourtant pas un et ce qui n'est bientôt plus ne sera plus jamais.
L'été s'en va, il se termine, et le prochain sera différent.
Avant d'avoir ma fille, les saisons, les années, les rentrées, les vacances, tout me paraissait être une répétition.
Les années ne se ressemblaient pas, mais elles étaient quand même un peu toutes pareilles.
Il y avait la rentrée, puis noël en famille, les vacances en Asie en janvier, et le printemps nous faisait patienter jusqu'à l'été.
Et puis on recommençait.
Je n'avais pas cette sensation de fuite en avant, de disparition, de manque peut-être.
Il faut dire que ma devise dans la vie est justement "ne rien regretter ".
Je faisais donc tout ce qu'il fallait pour ne rien regretter et ça marchait plutôt bien.
Mais depuis que ma fille est née, tout est différent.
Il y a eu son premier été, puis le deuxième complètement différent et le troisième été cette année encore tellement différent.
Elle a tellement grandit, elle demande encore plus d'attention, ne fait plus la sieste et est toujours en attente de nouvelles activités.
Je m'en suis occupée tout l'été, tiraillée entre la volonté de profiter, de ne rien manquer, et la nécessité de travailler pour rattraper le retard pris cet hiver.
Autant le dire tout de suite, c'était mission impossible.
Ma fille est souvent passé avant le reste mais avec un fond de culpabilité qui m'empêchait de profiter à fond.
Du coup, cette année, disons le tout net, je me prends la rentrée en pleine figure.
Je n'ai pas écrit une page pendant les vacances (150 étaient prévues), j'ai laborieusement lu un livre pro, et je n'ai même pas passée toute mes journées à la mer, à la montagne, dans la forêt, dans le jardin, au parc...
Bilan pourri, fait de cris, de colères, de rébellion, de luttes, de frustration et de déprime.
Ajoutons à cela de nouvelles responsabilités dans mon boulot, un emploi du temps non maitrisable pour l'année qui commence, le retour de la SNCF quotidienne, et voilà un cocktail qui ne me fait vraiment mais vraiment pas envie.
Mais comme je suis tentée de me forcer à oublier tout ce négatif, j'ai décidé de faire la liste du positif.
Je dépose ici mes sombres pensées en espérant qu'elles s'y décomposent et me quittent.
De toute façon, c'est fait, cela ne sert à rien de rester là dessus.
Si je devais faire le bilan positif de cet été, je retiendrais donc ceci :
Ce temps suspendu, cette parenthèse dans la folie du monde, ce moment où il est permis de moins courir s'achève une fois encore.
Ce cycle perpétuel n'en est pourtant pas un et ce qui n'est bientôt plus ne sera plus jamais.
L'été s'en va, il se termine, et le prochain sera différent.
Avant d'avoir ma fille, les saisons, les années, les rentrées, les vacances, tout me paraissait être une répétition.
Les années ne se ressemblaient pas, mais elles étaient quand même un peu toutes pareilles.
Il y avait la rentrée, puis noël en famille, les vacances en Asie en janvier, et le printemps nous faisait patienter jusqu'à l'été.
Et puis on recommençait.
Je n'avais pas cette sensation de fuite en avant, de disparition, de manque peut-être.
Il faut dire que ma devise dans la vie est justement "ne rien regretter ".
Je faisais donc tout ce qu'il fallait pour ne rien regretter et ça marchait plutôt bien.
Mais depuis que ma fille est née, tout est différent.
Il y a eu son premier été, puis le deuxième complètement différent et le troisième été cette année encore tellement différent.
Elle a tellement grandit, elle demande encore plus d'attention, ne fait plus la sieste et est toujours en attente de nouvelles activités.
Je m'en suis occupée tout l'été, tiraillée entre la volonté de profiter, de ne rien manquer, et la nécessité de travailler pour rattraper le retard pris cet hiver.
Autant le dire tout de suite, c'était mission impossible.
Ma fille est souvent passé avant le reste mais avec un fond de culpabilité qui m'empêchait de profiter à fond.
Du coup, cette année, disons le tout net, je me prends la rentrée en pleine figure.
Je n'ai pas écrit une page pendant les vacances (150 étaient prévues), j'ai laborieusement lu un livre pro, et je n'ai même pas passée toute mes journées à la mer, à la montagne, dans la forêt, dans le jardin, au parc...
Bilan pourri, fait de cris, de colères, de rébellion, de luttes, de frustration et de déprime.
Ajoutons à cela de nouvelles responsabilités dans mon boulot, un emploi du temps non maitrisable pour l'année qui commence, le retour de la SNCF quotidienne, et voilà un cocktail qui ne me fait vraiment mais vraiment pas envie.
Mais comme je suis tentée de me forcer à oublier tout ce négatif, j'ai décidé de faire la liste du positif.
Je dépose ici mes sombres pensées en espérant qu'elles s'y décomposent et me quittent.
De toute façon, c'est fait, cela ne sert à rien de rester là dessus.
Si je devais faire le bilan positif de cet été, je retiendrais donc ceci :
- des promenades en forêt à deux (mon souvenir le plus précieux, celui qu'il faut que je chérisse pour passer le cap de la rentrée). On n'y est pas allé assez souvent, mais c'était magique à chaque fois.
- cette journée à la mer tous ensemble.
- ses yeux émerveillés quand j'ai transformé son lit de bébé en canapé.
- les cabanes dans le jardin, les bain-piscine dans la baignoire de bébé sous le parasol, les verres de "thé" qu'elle me sert, la machine à bulles...
- la visite du musée à Giverny
- ses premiers tours de roue sur sa draisienne
- mon anniversaire
- ma maison triée et désencombrée grâce à Marie Kondo. Même s'il reste le gros morceau du grenier, ça fait vraiment du bien et je poursuis les modifications en changeant encore certaines pièces.
- une déco qui évoluera cet automne mais le changement est enclenché. Je vais enfin changer ce canapé qui est bien trop vieux, changer mes bibliothèques pour quelque chose de joli. ça aussi ça fait du bien.
- mes cheveux coupés. Je suis enfin allée chez le coiffeur et j'ai donné mes cheveux. J'avais peur de regretter un peu mais pas du tout. ça fait un bien fou et j'adore les laver et les laisser sécher à l'air libre.
- Un retour à mon clavier en douceur quand même à la fois du mois d'août.
D'autres billets chez Alice et Zaza
je pourrais un peu dresser le même bilan, le négatif.
RépondreSupprimer;) mais pour cela, nous devons attendre encore quelques années pour retrouver un semblant de liberté.
La maternité et nos désirs... la maternité et ce sentiment de voir le temps passer, défiler, filer...
Que dois tu écrire? un roman? ce serait chouette !
Je t'embrasse bien fort et j'espère que tout s'est bien passé pour toi aujorud'huo
Et quand ils ne voudront plus passer leurs étés avec nous, on sera bien tristes ;)
SupprimerJe voudrais bien écrire un roman, mais c'est pour le boulot en fait. Et je ne le sens pas du tout. Mais bon, on verra.
Quand ma fille était plus petite, mes étés étaient mi figue mi raisin aussi. Mes nerfs étaient mis à rude épreuve. Depuis quelques temps déjà, ça va mieux et je profite plus. Je ne sais pas si ces mots te remonteront le moral mais quoi qu'il en soit je te souhaite une bonne rentrée.
RépondreSupprimerOui, tu me rassures, j'avais plutôt peur que ce soit l'inverse. En grandissant, je pensais qu'elle voudrait encore plus sortir et bouger. Mais c'est vrai que ce sera sans doute plus facile de négocier des demi journées de boulot au moins.
SupprimerIl y a quand même du positif dans ton bilan et c'est ce qu'il faut retenir je pense. Le quotidien de maman n'est pas toujours simple !
RépondreSupprimerOui, je vais tâcher de garder le positif, c'est plus sympa quand même.
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