Dans quelques jours, nous serons quatre !
Il me reste deux semaines théoriques pour dormir et patienter, mais cela peut désormais arriver à tout moment.
Ma valise est prĂȘte, j'ai des cadeaux pour ma fille pour les visites, je suis mĂȘme passĂ©e chez le marchand de journaux pour avoir un stock de magazines Ă la mode plein de bons conseils pour ĂȘtre zen et sans stress.
HonnĂȘtement, je ne pensais pas arriver jusque lĂ .
39 ou 40 semaines, pour une maman qui a accouché d'un préma la premiÚre fois, c'est le Pérou et un terme totalement inespéré.
Je découvre des trucs que je ne connaissais pas comme le "rendez-vous de terme" (et on fait quoi si je parviens jusque là ? On le tire par les pieds ?), l'attente sereine et pas impatiente, le ventre lourd et pesant, et surtout le temps.
J'ai du temps pour penser aux derniĂšres petites choses, du temps pour acheter de la lanoline, des magazines, faire des lessives de petits pyjamas tout doux, tricoter des chaussons (et tout refaire parce que cela ne me plait pas), avancer dans ce gros boulot qui progresse bien (et qui m'empĂȘche de venir Ă©crire sur ce blog), et surtout du temps pour penser !!
Pour ma fille, toutes mes pensées étaient tournées vers elle, vers la nécessité de la garder le plus longtemps possible au chaud, vers les examens quotidiens et le stress qu'il fallait maitriser.
Pour ce petit garçon qui va arriver, d'autres questions se posent, tellement différentes.
Je me demande comment va se passer l'allaitement, comment je vais gérer ces premiÚres heures avec lui (ma fille était en réa, j'avais pu dormir), comment sa soeur va l'accueillir et puis dans les prochaines semaines, comment va s'organiser notre petite famille reconfigurée, va-t-elle accepter de partager son temps, va-t-elle pouvoir dormir la nuit malgré les réveils du bébé ???
Et à la rentrée ? Vais-je pouvoir moduler mon emploi du temps ? Ma longue absence sera-t-elle sanctionnée et mes semaines chaotiques ?
J'imagine que la plupart de ces questions trouveront d'elles-mĂȘmes une rĂ©ponse.
Mais en attendant, je m'en pose tellement qu'il vaut mieux faire autre chose et ne pas trop penser alors je bosse et je mets de la musique, je tricote, je lis.
Peut-ĂȘtre qu'il est trop tĂŽt finalement, qu'il devrait rester au chaud encore un bon mois pour que je puisse ĂȘtre prĂȘte (non mais lĂ , je rigole et mon bassin me hurle qu'il n'en peut plus).
Peut-ĂȘtre qu'on n'est jamais tout Ă fait prĂȘt et ce n'est pas si grave.
On verra bien...
Il me reste deux semaines théoriques pour dormir et patienter, mais cela peut désormais arriver à tout moment.
Ma valise est prĂȘte, j'ai des cadeaux pour ma fille pour les visites, je suis mĂȘme passĂ©e chez le marchand de journaux pour avoir un stock de magazines Ă la mode plein de bons conseils pour ĂȘtre zen et sans stress.
HonnĂȘtement, je ne pensais pas arriver jusque lĂ .
39 ou 40 semaines, pour une maman qui a accouché d'un préma la premiÚre fois, c'est le Pérou et un terme totalement inespéré.
Je découvre des trucs que je ne connaissais pas comme le "rendez-vous de terme" (et on fait quoi si je parviens jusque là ? On le tire par les pieds ?), l'attente sereine et pas impatiente, le ventre lourd et pesant, et surtout le temps.
J'ai du temps pour penser aux derniĂšres petites choses, du temps pour acheter de la lanoline, des magazines, faire des lessives de petits pyjamas tout doux, tricoter des chaussons (et tout refaire parce que cela ne me plait pas), avancer dans ce gros boulot qui progresse bien (et qui m'empĂȘche de venir Ă©crire sur ce blog), et surtout du temps pour penser !!
Pour ma fille, toutes mes pensées étaient tournées vers elle, vers la nécessité de la garder le plus longtemps possible au chaud, vers les examens quotidiens et le stress qu'il fallait maitriser.
Pour ce petit garçon qui va arriver, d'autres questions se posent, tellement différentes.
Je me demande comment va se passer l'allaitement, comment je vais gérer ces premiÚres heures avec lui (ma fille était en réa, j'avais pu dormir), comment sa soeur va l'accueillir et puis dans les prochaines semaines, comment va s'organiser notre petite famille reconfigurée, va-t-elle accepter de partager son temps, va-t-elle pouvoir dormir la nuit malgré les réveils du bébé ???
Et à la rentrée ? Vais-je pouvoir moduler mon emploi du temps ? Ma longue absence sera-t-elle sanctionnée et mes semaines chaotiques ?
J'imagine que la plupart de ces questions trouveront d'elles-mĂȘmes une rĂ©ponse.
Mais en attendant, je m'en pose tellement qu'il vaut mieux faire autre chose et ne pas trop penser alors je bosse et je mets de la musique, je tricote, je lis.
Peut-ĂȘtre qu'il est trop tĂŽt finalement, qu'il devrait rester au chaud encore un bon mois pour que je puisse ĂȘtre prĂȘte (non mais lĂ , je rigole et mon bassin me hurle qu'il n'en peut plus).
Peut-ĂȘtre qu'on n'est jamais tout Ă fait prĂȘt et ce n'est pas si grave.
On verra bien...
Pour l'allaitement, ta fille ... tout se fera naturellement ♥ Quand au boulot je crois que le stress de ta future rentrĂ©e sera compensĂ© par l'amour; VOUS ALLEZ ĂȘtre quatre; bravo Ă toi, pour tout ♥
RĂ©pondreSupprimerOui, cela se fera tout seul ;^) (et puis je crois que je serai quand mĂȘme contente de reprendre ma vie professionnelle)
Supprimer<3 une jolie histoire à 4 qui va s'écrire :) Ton ptit bonhomme a raison de rester au chaud vu le temps qu'on a actuellement :p Des bisous et courage pour les derniers jours <3
RĂ©pondreSupprimerEt lĂ , il a grĂȘlĂ© et neigĂ© cette nuit et ce matin ! Il fait trop froid pour accoucher :^D
SupprimerJe pense fort Ă toi pour cette aventure complĂštement folle !
RépondreSupprimerMerci Moka :^)
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